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linge sale

10 février 2005

Je tente de m'éveiller enfin..de ne plus

Je tente de m'éveiller enfin..de ne plus subir..ne plus être victime...Ce blog sera donc un brouillon pour mettre à plat le bazar enfoui en moi...avec l'espoir de choisir le bon chemin, vers un peu plus de sérénité..ou alors de changer tout mon fonctionnement de pensées, de fausses croyances, de réflexes ...une découverte de moi-même à travers ce chao qui est ma vie...quelques écrits qui ne se perdront pas, qui ne traîneront pas, anonymes...je relèverai certaines phrases qui m'ont fait l'effet d'un déclic, certains textes..inintéressant pour les autres..j'ai envie de faire quelque chose pour moi, de coucher ma souffrance..déménager de cette névrose, de cette douleur..Ce sera un véritable bordel bien perso..

Ajd, un déclic :

"j’ai découvers, disons même démasquer, quatre personnages différents que je vois désormais comme des parties de moi. Il y en a sans doutes d’autres que je démasquerai plus tard. Avant de démasquer celles-là je n’avais pas conscience de leur présence, je pensais donc que « je » étais eux, je ne discernais pas ces voix intérieures comme étant des parties vivantes et distinctes de ma pomme. J’ai baptisé chacune d’elle pour faciliter les échanges, d’abord avec moi-même, et avec ma psy. Les voilà :

Gertrude : se manifeste dès que je reçois une information qui pourrait contredire la croyance que je suis un bon à rien. Refuse les cadeaux et les compliments, diminue l’impact de mes succès, augmente celui de mes échecs, me pousse à être excessivement généreux, me rend méfiant vis à vis des gestes de sympathie.

Le Censeur : se manifeste dès que j’ai le sentiment de ne pas me dire toute la vérité, à moi-même et aux autres. M’impose d’être honnête, quel que soit le prix que je dois payer pour ça. Ne pardonne jamais les écarts de conduite vis à vis de mes règles de déontologie.

Hercules : se manifeste dès que je suis fragile, vulnérable, affaibli. M’impose de ne pas écouter mes douleurs et mes souffrances, de ne pas pleurer, de me montrer toujours fort dans toutes les circonstances et, puisque je suis si fort, de toujours me débrouiller seul, sans aucune aide.

Quand j’ai énoncé ces personnages, ces parties de moi si réelles, ma psy m’a demandé : et le quatrième ?

Gertrude avait encore frappé ! Comme le quatrième est plutôt flatteur, cette chère salope me l’avait fait oublier !

Le quatrième est une partie de moi qui aime être « aimant », qui aime aimer. Je ne lui ai pas encore donné de nom. Probablement à cause du Censeur et de Gertrude qui me guettent du coin de l’œil. Bande d’enfoirés !"

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Gertrude c'est bien ma mère..le Censeur aussi...Maman tu es étouffante, culpabilisante...Je ne pense pas que tu saches aimer..jamais tu ne t'ai remise en question, jamais...Tu as besoin que l'on ait besoin de toi...tu devrais être satisfaite...dis tu te souviens les lettres que tu avaient rangées dans ma chambre où j'ai appris que tu ne me désirais pas, que tu voulais te faire avorter??pourquoi les as-tu rangées dans ma chambre? pour que je les lise? c'est fait...depuis plus de 25 ans déjà...DIs pourquoi ces cris, cette hystérie?pourquoi tes TOCS? pour quoi cette jalousie?Tu m'as toujours dénigrée, eu honte de moi, culpabilisée..tu as exigé que je pense comme toi, que je parle comme toi, tu as tout exigé..tu sais pleurer sur commandes..je te hais pour tout ça...car je t'aime..?pourquoi tu ne m'aimes pas? pourquoi tu veux t'approprier mon fils?pourquoi tu lui as dit que tu l'avais élevé? c'est faux, tu l'a gardé...comme une mamie...t'es dégueulasse..Tu m'as dit qu'il n'était pas plus le mien que le tien!!! possible les enfants n'appartiennent à personne..ah oui il ne me ressemble pas..hhé oui je ne suis pas sa mère biologique...c'est misérable tes paroles..tu m'as fait mal..très mal..j'ai souffert de ne pas avoir d'enfant , très longtemps...moi je l'ai désiré, les ai désirés...le parcours du combattant c'est moi qui l'ai effectué...t'es vraiment une salope...mais tu es ma mère donc je t'aime......je ne t'ai pas choisie...

Mesp'tits loups je vous aime tellement...vous êtes les deux cadeaux formidables de ma vie...je pense à vos parents biologiques..à vos anniversaires, je pense à vos mères...j'ai mal pour elles...j'aimerais qu'elles sachent que vous allez bien, que vous êtes aimés...vous êtes ma vie..quel don du ciel...vous êtes nés dans mon coeur....je vous veux heureux...j'aimerais tellement que vous n'ayez pas honte de moi...j'ai peur de vous perdre...

Ah Papa....quel être pathologique...tu m'as toujours terrifié..tes cris, hurlements me tétanisent encore...la petite fille intérieure a peur très peur...sais-tu aimer toi? nonnnnnnnnn plus...j'ai honte de toi..tu es menteur manipulateur jaloux excessif....arf tu me dégoutes...et puis tu me fais pitié...jamais je ne te pardonnerai lavie que tu nous as fait mener...tyrannique!! sale con!

oufffff ça soulage..



 

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